Dans 10 jours c'est la Toussaint.
C'est une fête qui se marque plus dans les villes et villages de campagne.A Lyon Villeurbanne nous vendons très peu de Chrysanthèmes et de fleurs pour les tombes, il est vrai qu'il n'est pas très facile d'emporter une plante de chrysanthème depuis notre magasin, vers sa voiture, puis du parking du cimetière jusqu'à la tombe à fleurir.
Voici d'après wikipédia les origines de cette fête:
La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle sont honorés l'ensemble des saints reconnus par l'Église catholique romaine.
La Toussaint précède d'un jour la fête des Morts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre deux siècles après la création de la Toussaint.
Dans plusieurs pays européens, comme la France, la Toussaint étant un jour férié et chômé, c'est ce jour-là que les gens ont pris l'habitude d'aller se recueillir dans les cimetières, et entretenir les tombes des défunts.
La Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme la plupart des grandes fêtes liturgiques, mais le moment choisi pour la fêter est lié au paganisme celtique : au VIIIe siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête païenne du Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des morts communiquait avec celui des vivants, entraînant ces derniers à pratiquer des rituels à l'intention des défunts. Ces rituels étaient profondément ancrés dans la civilisation rurale et perdurèrent bien après la christianisation des populations.
Vers 830, le pape Grégoire IV dédia à « tous les saints » une chapelle située au Vatican. Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien, avec l'objectif de remplacer la célébration païenne des esprits des morts par une fête chrétienne à caractère joyeux, dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin.
La « greffe » réussit très imparfaitement, puisque la célébration d'une fête des morts non chrétienne continua à subsister. Pour donner un sens chrétien à ce culte ancestral, l'Église catholique institua une fête des Morts qu'elle fixa au lendemain de la Toussaint, soit le 2 novembre.
Le premier exemple attesté d'une fête des Morts célébrée le 2 novembre est dû à saint Odilon (v. 962-1048), abbé de Cluny (994-948), qui ordonna la célébration, à partir de 1031, dans tous les monastères de l'ordre clunisien, d'une « messe solennelle pour tous les morts qui dorment en Christ ».
Cependant les fidèles de l'Église catholique ont été nombreux à faire mémoire des morts le 1er novembre au lieu du 2, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle, le fleurissement des tombes à la Toussaint. Cela provient du fait que la Toussaint, contrairement au 2 novembre, est un jour férié qui favorise les déplacements et le temps de recueillement sur le lieu où sont enterrés les ancêtres.
Si la confusion entre les deux fêtes est fréquente, les anciens rituels druidiques ont complètement disparu. Néanmoins la construction de dizaines de lanternes des morts (pour certaines de véritables ouvrages de maçonnerie) dans diverses localités de France (principalement dans le Massif central et terres adjacentes, encore qu'on recense quelques lanternes par exemple en Bretagne) est vu par certains comme la survivance d'un culte aux ancêtres qui dépasse la simple signification chrétienne.