Une découverte archéologique en Écosse montre qu’il y a 4000 ans, les gens déposaient déjà des fleurs sur la tombe des personnes qui leur étaient chères.
C’est à Forteviot qu’une tombe de l’époque du bronze a été découverte. Des chercheurs, rattachés aux universités de Glasgow et Aberdeen, y voient la preuve que l’utilisation de fleurs à l’occasion des enterrements remonte à au moins 4.000 ans. La chance de pouvoir retrouver des restants de fleurs d’une époque aussi ancienne est très réduite. D’autres découvertes avaient déjà permis de retrouver du pollen, mais cela ne permettait pas de tirer de conclusions plus avancées. Jusqu'alors, on pensait qu' ils provenaient de miel ou de boissons, mais il apparaît que les défunts recevaient bien des fleurs lors de leur enterrement. Ici, elles on été placées au niveau de la tête d'un défunt de haut rang, enterré dans un cercueil de chêne, avec une dague de bronze et d'or.Le corps était manifestement couché sur un lit d'écorce de bouleau, dont des restes sont identifiables à l'œil nu. Parmi les nombreux restes organiques qui subsistent, les fragments d'un sac de cuir posés près de la tête, des fleurs, des morceaux d'objets de bois, dont, semble-t-il le pommeau d'un grand poignard de bronze. Celui-ci constitue sans nul doute la pièce la plus spectaculaire, d'autant plus qu'il est accompagné des restes assez bien conservés d'un fourreau de cuir ornementé d'or, une trouvaille unique à ce jour en Europe dans le bronze ancien. L'équipement du défunt comportait aussi un petit couteau de bronze.
C'est donc une très ancienne tradition qu'offrir des fleurs aux défunts qui est encore bien pratiquée actuellement . On voit même maintenant spontanément des anonymes qui apportent une seule fleur sur le lieu d'un drame en signe de respect ou de soutien.
Sources : Pour la science