Alors que les œillets reviennent timidement à la mode, 35 millions de tiges d’œillets sont cultivées chaque année à 2 500 mètres d'altitude ! C'est la production d'une ferme en Ethiopie.On est bien loin de la culture des œillets de notre Ugolin de Pagnol !
Ethiopian Magical Farm, en abrégé EMF, produit annuellement 35 millions de tiges d’œillets, qui sont vendus intégralement via le marché aux cadrans de FloraHolland. C'est le climat stable de l’Ethiopie qui permet de produire toute l'année un produit régulier, 35 variétés différent d' œillets uni-fleurs.
photos floraMetz
EMF offre des conditions de travail dignes à ses employés et prodigue à leurs enfants, l’éducation et les soins médicaux dont ils ont besoin. Les filles aussi profitent de l’école ce qui est très rare en Ethiopie! Pour les plus petits il y a une garderie de jour, pour permettre aux parents de travailler à la ferme.
C'était à St Laurent du Var et de nos jours à Nice au marché aux fleurs
Qui se souvient que dans les années 60/70 l'oeillet de Nice ou du Var était le roi des étalages ? Et un jour une certaine Danielle Gilbert expliqua, dans son émission de la mi-journée à la télé, que ces fleurs portaient malheur. Ce fut catastrophique, la vente s’arrêta immédiatement et malgré des explications (c'est une superstition qui vient de l'univers théâtral), des démentis et une émission spéciale tournée à Nice au milieu des œillets la vente a décliné et ces jolis fleurs ont disparues des vitrines.
Aujourd'hui, « dans la Métropole Nice Côte d'Azur, on compte moins de 10 producteurs, dont 4 seulement sur Nice », jadis, tous les vallonnements niçois et environnants étaient recouverts de champs multicolores.
Mais même si la mode de l'œillet revient, il faudra encore trouver en France des gens et notamment des jeunes, décidés à labourer, traiter, soigner des milliers de plants. Or ce type d'entreprise coûte cher en énergie et en argent, ce qui n'est pas vraiment la même chose en Éthiopie.