C'est l'automne, les arbres et arbustes se parent de couleurs magnifique et leurs feuilles tombent.
Les feuilles sont colorées en vert par une présence de chlorophylle, un pigment dont la formation a en effet tendance à souffrir du manque de lumière. Dès l'arrivée de l'automne, un anneau de cellules se forme à la base des feuilles et arrête la circulation d'eau, en les conduisant, de ce fait, à brunir, rougir ou jaunir, selon les espèces.
Explications :
Les arbres perçoivent le changement de photopériodisme (les jours diminues) c'est un signal qui va provoquer la senescences des feuilles (via la synthèse d'éthylène, un gaz qui joue un peu le rôle d'hormones) les feuilles vont elles même dégrader la chlorophylle qui va être recyclée.
Comme la chlorophylle disparaît, on aperçoit les autres pigments de la feuilles : flavonols (jaune), anthocyanes (rouge), caroténoïdes (orange)...
Puis, les cellules de la feuilles vont mourir et se déshydrater. Au niveau de la base du pétiole de la feuille, il existe une zone de fracture, cette zone réagit à l'éthylène en se sclérifiant pour boucher les vaisseaux et ainsi éviter que l'eau ne continue de circuler dans la feuille. Une partie de cette zone est "digérée" pour faciliter la chute de la feuilles à cet endroit précis.
Par contre à proximité des lampadaires les feuilles tombent beaucoup plus tard car leur lumière augmente le photopériodisme. (Jadis avec les bec à gaz c'était l'inverse, l'éthylène dégagé par la combustion accélérait la chute des feuilles)!
C'est ainsi que les feuilles d'automne prennent cet aspect si particulier. Les nuits froides et les jours courts stimulent ensuite la production d'éthylène, responsable de la chute des feuilles.
inspiré par futura sciences un article de Michel Caron