La green attitude fait du chemin et conditionne désormais nos gestes au quotidien.
Quoi de plus naturel aujourd’hui, que de mettre du vert dans son propre univers ?
Fi de la plante de tante Yvonne ou de l’image kitsch et surannée du pauvre Ficus qui prend la poussière dans un coin sombre ou du triste Bégonia dans son cache-pot vert en papier plissé !
Place à une nouvelle vision des plantes qui, en un tour de pot, révolutionnent la déco.
La plante d’intérieur version 2009, c’est une respiration, un sujet de contemplation. On plante, on accroche, on espace, on pratique la répétition et la mise en scène de ces plantes qui donnent envie de voir la vie autrement : graphique ou sauvage, exotique ou sage... c’est selon !
Les plantes, “canons” de décoration, là où on ne les attendait plus, avec des contenants auxquels on aurait pas pensé, mariées pour créer un objet de décoration à part entière, détournées pour surprendre, et en répétition… parce que notre monde ne sera jamais assez vert.
Par exemple des petits plantes
Jouez le côté “répétition” avec une collection de succulentes (Crassula, Echeveria...), mi-cactées, mi-plantes grasses, mêlées à leurs copies de porcelaine mises sous cloche. C'est d'un prix très aboirdable et du plus bel effet. Vous trouverez chez votre fleuriste des plantes originales, de couleur, piquantes ou au contarire garsses, à vous de choisir. Et pour l'entretien , c'est très facile un peu d'eau de temps en temps c'est tout !
Connaissez vous le Musa ?
C'est le bananier d'intérieur, qui n'est pas le même que celui du jardin.
Musa, aimé de tous est connu comme étant LE bananier par excellence. C’est aussi un bel exemple de design vivant. En version petite, moyenne, ou X-tra large, ces bananiers s’expriment en beauté. Pour qui veut donner un élan
exotique à l’intérieur, Musa est à la fois must et muse.
Dans le monde entier, on trouve de nombreuses espèces de Musas et, en tant que plantes d’intérieur, elles présentent des caractères variés. Le Musa «Bananarama» possède des feuilles légèrement ondulées, au look très décontracté.
D’autres versions plus petites comme «Dwarf Chyla» et «Tropicana», qui ne dépassent pas les trente centimètres, sont idéales sur le rebord des fenêtres. Le Musa «Dwarf Cavendish» fait partie des bananiers les plus robustes, le motif violet de son feuillage est très décoratif. Un invité mystère Tous les Musas brillent de leur présence tropicale mystérieuse. L’été, ils aiment sortir sur les balcons ou terrasses. De nombreux Musas s’épanouissent tellement bien qu’il faut mieux les tenir en laisse ! Il est alors recommandé de tailler la plante en supprimant les rejets sur la souche afin que de nouvelles pousses latérales se développent. En ne retenant que quelques pousses après la taille, le Musa produit de nouveau une pleine touffe de feuilles.
Mais attention, c'est un caïd avec un point faible
Ses feuilles, pour autant qu’elles aient l’air robustes, sont aussi le point faible du Musa… Elles sont relativement tendres et douces et peuvent facilement se craqueler ou se briser. Avec le Musa, il faut donc être assez prudent. Pour le reste, il s’agit surtout d’une plante résolument facile qui permet de faire entrer un nouveau look dans la maison.
Le Musa se trouve chez les fleuristes et en jardineries. Ils évaporent beaucoup d’eau et la motte doit rester constamment humide. Toutes les deux semaines, il lui faut un engrais pour plantes vertes. Il est préférable de maintenir la température de cet hôte au dessus de 12°C. La plante supporte très bien la chaleur mais pas le soleil direct ni les courants d’air. C’est ainsi que le Musa conserve ses attraits à l’infini. Il ne faut pas oublier que le Musa est une herbe, qui dans son élément naturel disparait tous les ans, mais des rejets ressortent pour une nouvelle vie. Lorsque votre plante se dessèchera, patientez, continuez de l'arroser ulégèrement et une nouvelle pousse sortira , peut être ....
Sources textes et images : Office Hollandais des Fleurs