Voici la suite de ma présentation du groupe d'art floral et des 4 tendances de leur travail.
Aujourd'hui les traditionnels innovateurs:
C'est le mouvement qui me correspondrait le mieux. Je ne revendique pas d'en faire parti, mais dans une boutique il faut impérativement trouver son style et surtout il faut rester « commercial ». Je serais d'ailleurs beaucoup plus traditionnel que novateur, Anne Marie mon Epouse est quand à elle plus innovatrice. Les fleuristes qui travaillent dans ce groupe savent adapté les produits traditionnels aux nouvelles techniques .
Comme le dit Daniel Liévin: « il faut savoir suivre les modes et s’adapter aux contenants. Se plier à cet exercice est nécessaire, puisque les clients le demandent. Actuellement, nous jouons la transparence. Les verreries peu chères nous le permettent. Nous en sommes presque au principe du contenant « à jeter », même pour la verrerie . Dans mes créations, j’entretiens volontairement un côté commercial, pour rester dans le raisonnable. Ainsi, les bouquets ronds sont améliorés avec une tendance vers les monovariétaux. Les compositions sont de plus en plus groupées par masse et utilisent des éléments colorés vifs incorporés au même niveau. Nous travaillons moins le dégradé mais plus par étage. Par ailleurs, les fleurs de saison sont de plus en plus présentes. Il faut bien marquer les différentes saisons de l’année. »
Le fleuriste dit « traditionnel innovateur » est aussi celui qui fera revivre les gestes oubliés, les formes et les couleurs de notre enfance ou de nos aïeux. Il est aussi le garant d’un « savoir-faire » que la jeunesse est parfois pressée d’oublier. Ses mains gardent en mémoire les réflexes du « beau geste » et, ainsi libérées, font éclore les innovations.
Je vous laisse découvrir la suite de cet article sur le site d'Interflora le mag de Flora .
