À Noël, et le jour de l'an à minuit précisément, la tradition, en Europe, veut que l'on s'embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen Âge pour l'offrir avec ce souhait : « Au gui l'an neuf », formule qui fut remplacée plus tard par « Bon an, mal an, Dieu soit céans » (soit dans la maison). Au XIXème siècle on disait « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », expression modernisée au XXème siècle en « Bonne et heureuse année ».
Certains auteurs distinguent trois sous-espèces du gui :
Viscum album mali, le gui blanc d'Europe, le plus commun, parasitant les feuillus,
Viscum album abietis, le gui du sapin et Viscum album pini, le gui du pin.
Il appartient à la famille des Viscacées, est originaire des régions tempérées de l'ancien monde, on le trouve sur diverses espèces d'arbres feuillus ou résineux. Le gui a la particularité de ne pas toucher terre et de pousser dans tous les sens, ce qui lui donne cette forme ronde. La propagation de cette plante, considérée par les forestiers comme un véritable fléau, est due le plus souvent aux grives et aux fauvettes à béret qui en sont friandes et qui, après digestion, répandent les graines d’arbres en arbres. Nous avons donc là un parasite ou plus exactement un hémiparasite car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres, mais il épuise les arbres.Dès que la température extérieure atteint 10°, la graine germe et se colle à l’arbre. La plante peut alors se développer grâce à son suçoir qui traverse l’écorce et atteint la sève dont elle se nourrit. Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d’où son nom latin Viscum album.
N'oubliez pas d'en acheter un bouquet et de vous embrasser dessous le 31 à minuit.