L' Orchidée Paphiopedilum ou sabot de Vénus : une femme fatale
Le Paphiopedilum est incontournable : un soliste déterminé, à l’allure royale et à la moue séduisante qui, dans la nature déjà, sait attirer de nombreux adorateurs. Les insectes volants sont piégés par ses parfums et la promesse du nectar de sa fleur. Ils ne peuvent en ressortir que par une ouverture étroite, le long du pistil et des étamines, où ils recueillent du pollen sur leur corps, avant de passer à la fleur suivante où ce pollen sera déposé.
C’est l’histoire classique de la pollinisation par les insectes !
En tant que plante d’intérieur, cette beauté tropicale peut très bien se passer de ses visiteurs volants. C’est l’une des orchidées les plus faciles et les plus gratifiantes à entretenir : il n’y a presque pas à s’en occuper.
À l’origine, le Paphiopedilum pousse en Asie tropicale, à l’ombre, entre les rochers et au pied des arbres et plantes pour se protéger du rayonnement du soleil.
La reine Victoria avait un faible pour cette orchidée, qui ne porte en général qu’une seule fleur par branche : elle y reconnaissait la solitude et la dignité de sa fonction, mais aussi sa gloire.
Pour bien conserver votre Orchidée Paphiopedilum chez vous :
- Emplacement : à l’ombre impérativement.
- Bain : hebdomadaire, bien égoutter. Pas d’eau stagnante dans le pot.
- Température : entre 20°C et 24°C pour les plantes aux feuilles tachetées et entre 17°C et 22°C pour celles au feuillage vert.
Dans son intérieur Le Paphiopedilum brille en solo dans un pot de couleur assorti au feuillage ou à la fleur. En groupe, il produit son petit effet dans un pot en terre cuite. Son look tropical apporte facilement une note originale aux intérieurs. La simplicité met particulièrement en valeur le Paphiopedilum : une poterie, du lin rudimentaire, de la laine épaisse ou encore du bois rugueux.
En résumé, une orchidée très "classe" qui sort vraiment de l'ordinaire, mais qui sera un peu plus difficile a faire refleurir.
Sources : Office Hollandais des Fleurs