La dénomination des plantes, mal nécessaire ou occasion d’un nouveau regard sur son jardin ? Les éditions Larousse ont publié un guide " le latin du jardin" permettant aux jardiniers de percer les mystères de la nomenclature latine et d’ainsi mieux connaître 1500 plantes. Diane Adriaenssen, l’auteur de cet ouvrage, est belge et habite au nord de Bruxelles. Parlant six langues, cette interprète de conférences à la Commission européenne a associé sa passion pour la linguistique à son amour du jardinage pour donner naissance à ce livre comblant un grand vide.
Toute plante, la plus humble comme la plus rare, possède un nom botanique. C’est Linné qui a codifié au 18e siècle la nomenclature du monde végétal. Les noms sont composés de deux termes suivi par le cultivar, par exemple:
- Le premier désigne le genre. Bellis regroupe une quinzaine de vivaces tapissantes formant une rosette. Celle qui pousse dans nos pelouses et que nous appelons “pâquerette” a été baptisée Bellis perennis.
- Le second terme du nom botanique permet donc de désigner l’espèce. Comme les jardiniers ont sélectionné de nombreux cultivars, souvent obtenus par croisement.
- Les noms des plantes peuvent être suivis par le nom du cultivar indiqué entre guillemets simples. Ces noms sont donnés par l’obtenteur selon sa fantaisie. Bellis perennis ‘Pomponette’ est une pâquerette ornementale à fleurs doubles.
Un grand nombre de noms des plantes sont simplement inspirés par une caractéristique du végétal. Toutes les lavandes s’appellent Lavendula, un nom qui vient de lavare, laver. Autrefois, la lavande était utilisée pour la lessive. Lavandière, le terme désignant une femme qui lave le linge à la main, a la même origine.
Diane Andriaenssen
"le latin du jardin" : 352 pages, 13 €, Editeur : Larousse, ISBN : 2035851300