Je vous ai déjà présenté Charline Pritscaloff , jeune fleuriste à Orléans, l'une des Meilleurs Ouvriers de France catégorie Art Floral.
Charline Pritscaloff image © MZ Moser
C'est une fleuriste très sympathique et très médiatique. Nous l'avons déjà vue vanter les avantages d'un véhicule professionnel Renault,dans de nombreuses revues et je viens de la découvrir dans un site "edith-magazine.com" qui décrit une de ses journées de travail.
C'est une journée type (14 / 15 heures de travail) d'une fleuriste qui qui veut choisir les meilleurs produits pour ses clients ; il faut se lever de très bonne heure, avoir l'esprit clair pour choisir, être en bonne condition physique, en hiver il fait froid,il faut porter des cartons ou des objets parfois lourds, ne pas s'endormir au volant et assumer toute la journée dans la boutique. Bien évidemment ce n'est pas le rythme de tous les jours, mais au minimum une fois par semaine. Je suis certain que Charline, comme tous les Fleuristes (et de nombreux artisans) qui veulent offrir le meilleur à leurs clients, travaillent 60 à 70 heures par semaine ….
« Meilleur ouvrier de France en tant que fleuriste, Charline avoue qu’aucune journée ne ressemble à une autre et c’est bien l’une des raisons pour lesquelles elle exerce ce métier. elle nous raconte un jour de marché à Rungis !
3h30
Le réveil de Charline sonne pour un départ programmé à 4 h. Si tout se passe bien sur la route, l’arrivée au M.I.N. (marché d’intérêt national) de Rungis s’effectue au bout d’une heure et quart.
5h30
Le tour du carré C1, celui des fleurs coupées, commence. Charline fait un premier repérage pour voir les arrivages, les prix, la fraîcheur des fleurs. La fleuriste de la rue Bannier peut compter sur un noyau d’une vingtaine de fournisseurs qui évolue selon les saisons. En arpentant les milliers de mètres carrés, elle passe de l’un à l’autre pour choisir sa marchandise, négocier le prix, faire emballer et mettre de côté. Charline apprécie cette ambiance : « C’est physique, on marche beaucoup, on charge sur des chariots, il y a beaucoup de manutention. » Elle passera ensuite du côté des plantes et des accessoires pour trouver quelques nouveautés.
9h00
C’est le moment de prendre un petit déjeuner bien mérité, plutôt sandwich que croissant, à « L’arrosoir », le café du carré. Charline apprécie de pouvoir retrouver ses anciens collègues parisiens. Le mardi et le jeudi, jours des arrivages, « c’est la province qui monte ! », comme on dit au M.I.N.
10h00 – 11h00
C’est l’heure idéale pour prendre le chemin du retour. Charline imagine déjà ses bouquets : « Faire les achats, ça a un côté très sympa. On est déjà dedans, on fait le choix des couleurs, on recherche la petite fleur du sud, de Bretagne…On essaye de privilégier les producteurs français, il y en a encore quelques-uns. »
La boutique a déjà été ouverte par son employée Alexia. Là encore, il ne faut pas perdre de temps pour préparer les fleurs. Décharger, éplucher, mettre à l’eau… « Il faut que tout soit fait et bien fait ! », précise Charline. Il reste les commandes à traiter, tout comme les abonnements des entreprises, sans négliger les clients qui passent la porte et le téléphone qui sonne !
15h00
C’est l’heure du coup de barre !
Il faut tenir le coup jusqu’à la fermeture de la boutique. Mais comme tous les bouquets sont faits à la demande, pas le temps de s’ennuyer. Et si quelques instants de répit pointaient leur nez, Charline saurait comment les mettre à profit et terminerait sa vitrine de printemps : une sculpture géante faite d’origami !
19h30
La porte vitrée se referme sur cette longue journée bien remplie. Charline rentre chez elle et avoue ne pas demander son reste : « Le jeudi, c’est la télé qui finit toujours par me regarder ! »
Le lendemain, il faut être d’attaque pour ouvrir à 10 h. Et comme il n’y a pas de journée ordinaire dans la vie de Charline, elle siègera en tant que jury au concours de meilleur apprenti de France, ou participera elle-même à un concours professionnel…
La routine, quoi ! «
Son (très beau) site internet charlinefleurs.com
Sources ; Edith magazine