La photosynthèse des plantes a augmenté de 30% au cours du XXe siècle. C’est la première fois que l’on évalue à grande échelle la réponse du couvert végétal à l’augmentation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Il me semble que la nature se défend ....
Le couvert végétal constitue avec les océans les deux puits de carbone qui absorbent environ la moitié des émissions humaines de CO2. Sans eux, le réchauffement climatique serait une réalité depuis longtemps et la planète ne serait peut-être plus habitable. Les plantes terrestres présentent ainsi un bilan net de captation d'environ 10 milliards de tonnes de CO2 tandis que la déforestation et les incendies en relarguent environ 4 milliards de tonnes stockés dans la cellulose du bois selon les calculs du Global Carbon Project (GCP). En toute logique, plus de carbone dans l'atmosphère implique une photosynthèse facilitée pour des plantes qui poussent alors plus vite tandis que les espèces grimpent vers les pôles avec le réchauffement des températures. La question est vivement débattue chez les biologistes et les climatologues.
Au cours du siècle dernier, les plantes ont effectivement absorbé 30% de CO2 supplémentaires.
La nouvelle réjouira certainement les climato-sceptiques qui argumentent que la hausse du CO2 et des températures va permettre d’augmenter la productivité agricole. Outre qu’une meilleure efficacité de la photosynthèse est bien insuffisante pour absorber le CO2 anthropique en excès, le réchauffement climatique va aussi provoquer des effets négatifs comme la durée des sécheresses ou la multiplication des vagues de chaleur néfaste aux plantes. De nombreux effets contraires sont également déjà constatés.
Sources et article intégral : site sciences et avenir