Le pouvoir des fleurs

Identifiez les fleurs grâce à l' appli Pl@ntNet-identify

Pl@ntNet-identify est une application web d’aide à l’identification des végétaux afin de faciliter l’accès, la collecte et le partage d’informations sur les plantes. Elle s’adresse à tous les publics intéressés par les plantes, de l’expert au promeneur curieux ne maîtrisant pas forcement les codes et le vocabulaire des botanistes.

Je l'ai testée et c'est vraiment très simple et rapide :
Le fonctionnement est simple et intuitif : soumettez quelques photographies sur des détails d’une plante à identifier (une fleur, une feuille, un fruit, l’écorce …).

ma photo test

Les images sont ensuite comparées automatiquement en quasi temps réel avec une des bases de données que vous aurez préalablement choisie selon la localisation géographique de votre observation et le type d'image que vous soumettez (flore sauvage de France, scan de feuilles d’arbres, etc). 

résultats presque instantané

Une liste des espèces les plus similaires vous est ensuite proposée et vous évite ainsi à parcourir manuellement des milliers d’espèces. Cliquez sur « Détails et description de l’espèce » afin d’obtenir plus d’informations sur la plante. Ces bases de données sont pour la plupart construites de manière collaborative, et sont amenées à couvrir de plus en plus d’espèces et d’images afin d’améliorer progressivement la pertinence des résultats.
PlantNet-Identify en version mobile est exclusivement orientée pour le moment sur la flore sauvage de France, soit : 94230 Images / 4169 Espèces .

C'est bien un coquelicot, Papaver rhoeas  de la Famille des Papavéracées

site internet : PlantNet-identify  application disponible sur l'App Store ou Google Play

 

Les journées des jardins organisée par le ministère de la culture commencent aujourd'hui.

Le premier week-end de juin, le ministère de la Culture et de la Communication invite le public à (re)découvrir les parcs et les jardins, publics ou privés, à explorer les merveilles botaniques qui s’y déploient et à profiter des nombreuses animations qui y sont proposées.

Cette année, le thème de « L’enfant au jardin ». Dans toute la France métropolitaine et les territoires d’outre-mer, près de 2 300 parcs et jardins publics ou privés mettront en lumière ce thème.
Vendredi 30 mai (journée consacrée aux scolaires), samedi 31 mai et dimanche 1er juin, la 12e édition de Rendez-vous aux jardins donne une nouvelle fois l’occasion d’examiner les apports et les liens entre l’enfant et le jardin.
Sur le site « rendezvousauxjardins.culture.fr » vous trouverez toute la liste de ces 2300 manifestations classées par région et département, il se passe certainement quelque chose près de chez vous . Les brochures régionales éditées par chaque Direction régionale des affaires culturelles sont également disponibles en téléchargement sur ce site .

 

 © Conception et réalisation : Camille van Haecke & Anne Vanwynsberghe 

Des champignons fantastiques

Steve Axford est un photographe qui vit et travaille dans la région des rivières au Nord de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Il passe son temps à photographier le monde vivant autour de lui, voyageant souvent dans des endroits éloignés à chercher des animaux rares, des plantes et même des personnes. Mais son travail préféré est de traquer une partie la plus étrange du monde, les champignons .

La plupart des champignons présentés ici ont été photographiés autour de sa maison, mais beaucoup ont également été pris à Victoria et en Tasmanie. Ils sont classés comme des champignons des zones tempérées, bien connus et documentés.

Par contre, les espèces tropicales sont beaucoup moins connus et certains ont peut-être jamais été photographié avant. Certains comme le Poilu Mycena et les leratiomyces bleus n'ont probablement jamais été photographié et surtout d'une manière aussi artistique.

Je ne connais pas le monde des champignons , mais photographiés comme le fait Steve Axford, ils sont  magnifiques !

Liens :

• Le site de Steve Axford
• Toutes les images publiées sont sur ce site " colossal "
• 136 autres images sur " Flickr.com "

André Gayraud un créateur de paysage d'exception

Aujourd'hui, je me permet une note plus personnelle. J'ai travaillé pendant 17 ans chez la Famille Gayraud à Bourg en Bresse comme fleuriste . Comme le raconte André, c' était une grande Famille avec 8 enfants, 4 filles et 4 garçons et le Père, Henri Gayraud, menait ses fils très autoritairement. Ils travaillaient dans les serres de culture et le grand magasin, près de la gare, étaient tenu par son épouse Claudine et sa Fille Noëlle. C'est là que j'ai travaillé pendant 17 ans. Un des fils, André, c'est trrès vite séparé de lui pour créer sa Sté d'entreprise paysagiste.

 

image "Voix de l'Ain"

Après avoir commencé dans son petit appartement avec Yvette son épouse, il est devenu au fil des ans un créateur de paysage d'exeption .

Je me souviens très bien de "Dédé", un artiste, avec des idées bien arrétées, un fort tempérament et j'avoue aujourd'hui que je le craignais lorsqu'il venait aider au magasin pour les fêtes ou lorsque je faisais les livraisons avec lui dans sa 403 ... Nous étions en 1965 ou 1966 !

A la suite de la parution de son livre sur les Cornouillers, un très beau dossier média vient de lui être consacré par "la voix de l'Ain" un périodique de Bourg en Bresse et je vous invite à le consulter .

On le voit répondre à une interview, accompagné d'Yvette son épouse, dans le jardin de leur maison situé dans un paysage magnifique au dessus de la rivière d'Ain. Il raconte son parcours, 60 ans de dur labeur. Vous découvrirez également les beaux paysages qu'il a créé à Genève, le jardin thérapeuthique de Crémieu, des conseils pour votre jardin, les Cornus qu'il adore, un diaporama de quelques unes de ses crations et enfin au autre diaporama sur les jardins qui l'ont inspiré .

Si vous aimez les beaux jardins, vous passerez un très non moment .

Lien vers le site : Voix de l'Ain dossier A Gayraud

 

Un Séquoia géant de 75 mètres de hauteur en Californie

En Californie, dans le Sequoia National Park un Séquoia géant domine, on le surnomme « le Président ». Il présente des mensurations hors du commun : 75 mètres de haut, 9 mètres de diamètre à la base du tronc et on on estime son âge à 3200 ans !

Ses puissantes branches soutiennent plus de 2 milliards d'épines, plus que tout autre arbre de la planète.
Le pire, c'est que "Le Président" n'en finit pas de grandir. Environ un mètre cube de bois s'ajoute chaque année, ce qui en fait l'un des arbres à la croissance la plus rapide.
Ce séquoia géant, membre de la famille des Sequoiadendron giganteum, passionne tellement les scientifiques qu'ils ont décidé de le photographier pour la première fois dans son intégralité. Une prouesse technique que nous souhaitions vous raconter.
Une équipe de photographes du National Geographic accompagnée de scientifiques du Sequoia National Park en Californie se sont attaqués au mastodonte.
L'équipe a du utiliser un ensemble de poulies et de leviers à l'échelle de l'arbre qui en fait le mécanisme le plus grand du monde si l'on prend en compte la largeur, selon l'un des scientifiques présent sur place.
Après 32 jours de travail, regroupant 126 photos différentes, voici le résultat impressionnant obtenu, un portrait du Président à couper le souffle.

L'équipe a fait une vidéo de leur travail, vous la trouverez sur Youtube ICI

Sources textes et images : buzzly.fr

Biologie végétale, photosynthèse des plantes augmentée, environnement plus sain

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont réussi à booster la photosynthèse en insérant des nanomatériaux dans des plantes. Un nouveau champ de recherche à la croisée des nanotechnologies et de la biologie végétale est en train d’émerger. En augmentant la photosynthèse des plantes, il serait possible d'avoir un environnement plus sain !

Explications :
En incorporant des minitubes de carbone à l’intérieur des plantes, des scientifiques ont réussi à améliorer de façon spectaculaire la photosynthèse de ces dernières. Les nanotubes de carbone appartiennent à la famille des fullerènes, une molécule composée exclusivement de carbone. Résistants et durs, ils permettent une conductivité électrique et une conductivité thermique remarquable. Ils sont jusqu’à 100 000 fois plus minces qu’un cheveu et aussi légers que le plastique. Leur utilisation passionne les chercheurs.Après avoir récemment découvert que les nanotubes de carbone étaient de très bons fertilisants pour faire pousser les plantes, des scientifiques ont poussé la recherche en les incorporant directement dans celles-ci. Ils sont ainsi parvenus à transformer une plante ordinaire en une super plante, juste en améliorant la photosynthèse des chloroplastes – des cellules végétales présentes dans les plantes, sensibles aux expositions des différentes ondes lumineuses – et sont parvenus à tripler la production d’énergie de ces mêmes plantes.

Les scientifiques ont d’abord cherché comment ils pouvaient facilement glisser les nanotubes de carbone dans les chloroplastes, ces cellules qui transforment les rayons du soleil et le dioxyde de carbone en énergie et en sucre. Ils rapportent que ce n’était pas si difficile que ça. En effet, les nanotubes de carbone sont recouverts d’ADN et sont glissés dans les membranes des chloroplastes de la plante Arabidopsis thaliana, un type de cresson souvent utilisé dans la recherche de la phytologie. Ils ont ensuite voulu comprendre comment les nanotubes de carbone pouvaient affecter la photosynthèse des plantes. Pour cela, ils ont utilisé un colorant qui change de couleur lorsqu’il absorbe des électrons. Ces particules chargées sont produites pendant la photosynthèse. Donc plus la photosynthèse est importante, plus le changement de couleur est spectaculaire. C’est ce que les scientifiques ont constaté quand ils ont analysé les plantes transformées avec des nanotubes de carbone. Enfin, l’équipe a également démontré que les nanotubes de carbone étaient capables de détecter le monoxyde d’azote dans l’environnement.
Il serait donc possible d’augmenter la photosynthèse des plantes, ce qui permettrait de réduire considérablement le dioxyde de carbone dans l’atmosphère et de bénéficier d’un environnement plus sain.
La nature, aidée par l'homme, n'a pas fini de nous surprendre !

Lien vers un article dans futura-sciences
Lien vers un site scientifique (en anglais) wired.com/wiredscience

Le jardin du bois marquis dans "silence ça pousse" sur France 5

Ce soir, mercredi 12 mars, sur France 5 le jardin du bois marquis est à l'honneur dans l'émission « silence ça pousse »

Le Jardin du Bois Marquis**, classé "Jardin remarquable", offre le spectacle d'un arborétum regroupant environ 800 feuillus, une cinquantaine de conifères et 3.000 plants divers, sur une surface de 5,5 hectares.Ce jardin est l’œuvre d'un homme qui lui a consacré plusieurs décennies de sa vie afin de le rendre riche de ses variétés et accueillant par l'ambiance qui y règne.

Christian Peyron qui plante et entretien ce jardin depuis une trentaine d'années .

C'est à Vernioz, petit village de l'Isère à 20kms au sud de Vienne que vous trouverez le jardin du bois marquis. Cette visite est entièrement gratuite et si vous rencontrez le propriétaire il se fera un plaisir de vous guider et de vous présenter sa collection.

** Ne croyez pas que c'est Christian qui se prend pour un marquis, il est beaucoup trop modeste pourr cela. C'est tout simplement que ce jardin est situé au lieu dit "le bois marquis"

Liens :

• site internet du jardin 
• Vers mon article du mois d'avril 2012

Une fleur agée de 100 millions d'années découverte en Birmanie

Un morceau d'ambre de 100 millions d'années ** a été découvert en Birmanie dans une mine de la vallée de Hukawng au Myanmar qui enfermait une fleur. C'est la preuve la plus ancienne de la reproduction sexuée dans une plante à fleurs. Selon les chercheurs, le processus semble identique au processus de reproduction des plantes à fleurs tel qu'on le connaît aujourd'hui.

 

Les fleurs elles-mêmes sont dans un état remarquable. La sève de l'arbre de floraison a recouvert les spécimens découvertes et c'est alors qu'a commencé le long processus qui a fait que cette scène est devenue un fossile. L'ambre a capturé une image microscopique de tubes polliniques se développant de deux grains de pollen et pénétrant dans les stigmates de la fleur, la partie réceptrice de l'appareil reproducteur féminin.

 

« Dans les fleurs du Crétacé nous n'avions jamais vu un fossile qui montre le tube de pollen réellement entrer dans le stigmate », a souligné dans un communiqué de presse George Poinar, Jr., professeur émérite au Département de biologie intégrative de la Faculté des Sciences de l'Oregon State University. « C'est la beauté des fossiles d'ambre. Ils sont conservés si rapidement après la prise de la résine que des structures telles que les céréales et les tubes polliniques peuvent être détectés avec un microscope ce qui permet aux chercheurs de l'examiner et d'obtenir beaucoup d'informations.».

Source :étude publiée dans le Journal de l'Institut Botanique du Texas

** Je vous rappelle que l'Homme est apparu sur la terre il y a environs 10 000 ans .

 

André Gayraud publie un livre : "monographie du cornus"

Un architecte paysagiste que j'ai bien connu**, André Gayraud vient de publier un live très important mais très technique sur les cornouillers : "la monographie du cornus". Les cornouillers ou cornus sont de beaux arbrisseaux plantés pour leur jolies branches colorées ou leur magnifique feuillage automnal ou ancore pour leurs fleurs splendides. 

Publié fin 2013 par George Dissertation Publishing ce travail extraordinaire et d'un intérêt scientifique unique en son genre est le résultat d'années de travail et de recherche par André Gayraud, architecte paysagiste et botaniste. C'est égalementun grand amateur de cette belle plante.

Le livre contient plus de 620 variétés de Cornus sur les 5 continents, avec photos, description botanique et scientifique de chaque espèce . André Gayraud a été aidé par les plus grands experts dans ce domaine, des professionnels et des universitaires,le Dr. Elwin Orton et le professeur Thomas Molnar de l'Université Rutgers dans le New Jersey (États-Unis) et le professeur Sviltana Klymenko de l'Académie des sciences à Kiev, Ukraine.

cornus florida subspecies urbaniana.

Le livre a été traduit en six langues (italien, français, espagnol, portugais, anglais et allemand) pour assurer la diffusion la plus large possible. C'est un livre important pour les professionnels, mais aussi très intéressant pour les amateurs de botanique.

** J'ai cotoyé André Gayraud pendant près de 20 ans dans les années 60 / 70 lorsque je travaillais comme apprenti puis comme employé chez ses parents à Bourg en Bresse.

Il est maintenant à la retraite dans sa maison au bord de la rivière d'Ain où il continue de se passionner pour la botanique et les arbres.

 

 

Sources images et textes  site internet Giorgio Tesi group

Vidéo de 1898 / 1900 sur l'étude des mouvements de croissance

Suite à l'article de ce matin «  les plantes bougent » voici une autre vidéo, la plus ancienne utilisation du cinématographe pour l’étude cinématique des mouvements de croissance, œuvre du botaniste et biophysicien allemand Wilhelm Pfeffer entre 1898 et 1900 .

On voit très bien pousser des tulipes ou une impatience se redresser pour pousser à la verticale.  

Wilhem Pfeffer - Plant Movement par kinetoscope 

Exposition André Le Nôtre au château de Versailles

Pour s'aérer un peu après cette période de fête, pourquoi ne pas visiter l'exposition dédiée à André Le Nôtre au parc de Versailles ?

Si comme moi vous n'avez pas la possibilité de vous y rendre physiquement, faites le à travers le site internet mis en place à l'occasion du quatrième centenaire de la naissance d’André Le Nôtre, le créateur des jardins de Versailles et le plus grand des « jardiniers ». 

L’exposition s’applique à cerner ce qui fait véritablement le génie de l’artiste. Résultat d’années de recherches en archives et d’enquêtes sur le terrain, l’exposition rassemble pour la première fois les chefs-d’œuvre ayant appartenu à Le Nôtre ainsi que les rares documents autographes et les superbes dessins de son équipe, dispersés à travers le monde.

Pour la première fois également, il est démontré, à l’aide des nouvelles technologies, comment Le Nôtre met en œuvre sa parfaite maîtrise des procédés optiques au service de son extraordinaire force créatrice.

 

Lien vers le site Exposition André Le Nôtre  

Lien vers la présentation de l'exposition 

Voici une petite vidéo de présentation :

 

Bonne visite .

Des arbres torturés par le vent en Nouvelle Zélande

Des arbres torturés et déformés par le vent qui souffle sur cette île de la Nouvelle Zélande, ce sont de belles images à admirer bien au chaud devant son écran.

L'île de Slope Point est le point le plus au sud possible du pays. Étant situé à 4803 kilomètres du pôle sud et à 5140 kilomètres de l’Équateur, cet endroit aux allures de bout du monde est régulièrement mis à mal par des conditions météorologiques extrêmes. Les colonnes d’air qui voyagent au-dessus de l’Océan Pacifique pendant 3200 kilomètres viennent « s’échouer » sur les côtes de Slope Point, rendant l’endroit sujet à des vents très violents.

Pourtant, cette région hostile de l’île abrite un spectacle aussi étrange que merveilleux.Les vents qui s’abattent sur Slope Point sont tellement violents qu’ils façonnent la végétation de façon presque artistique, transformant les arbres en d’étranges et magnifiques édifices penchés. Cette zone en proie à des conditions météorologiques extrêmes n’accueille que très peu d’habitants, essentiellement des fermiers et leur bétail. 

Sources : site daily geek show du 8 décembre 2013

Très surprenant: l' Hymenopus coronatus prend l'apparence d'une fleur pour attirer ses proies

Une curiosité dévoilée sur le site Maxisciences : la Mante orchidée qui prend l'apparence d'une fleur pour attirer ses proies . L'Hymenopus coronatus, aussi appelée mante orchidée profite de son apparence pour attirer ses proies innocentes et inconscientes du danger dans les forêts tropicales d'Asie du Sud-Est.

Championne du camouflage ? Avec ses pattes en forme de pétales, la mante orchidée est assez convaincante pour que les scientifiques estiment que cette chasseresse utilise ses atours pour se dissimuler aux yeux de ses proies, mais aussi pour attirer ses victimes.

Tout d'abord, les chercheurs ont établi que la couleur de la mante orchidée était indissociable de celle de 13 espèces de fleurs sauvages poussant dans les régions où vit l'insecte. Pour cela, ils ont testé la couleur à des longueurs d'ondes où la lumière est visible pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles ou les papillons. Ils ont ensuite observé le comportement de ces derniers lorsqu'ils évoluent autour des mantes orchidées dans la nature. Plus d'une douzaine de fois, ils ont constaté que l'insecte se rapproche assez pour que la prédatrice les saisisse en plein air. "Nous savons désormais que les mantes peuvent attirer les pollinisateurs, et qu'elles sont vraiment douées. Elles en attirent même plus que les fleurs elles-mêmes", ajoute-il. Selon le spécialiste, la mante orchidée est le seul animal qui utilise sa ressemblance avec une fleur pour attirer ses proies. La mante orchidée fait elle-même office de stimuli attractif. "Cela signifie qu'elle peut se poser sur autre chose qu'une fleur, comme des feuilles ou de l'écorce, et quand même appâter ses proies"

Vous pouvez voir une petite vidéo de 3 mn  en cliquant sur le lien suivant >> maxiscience la  Mante orchidée en plein déjeuner .

  Sources GENTSIDE via maxisciences 

Noces végétales, pa Tzuri Gueta, au cœur des Grandes Serres du Jardin des Plantes.

Du 21 novembre 2013 au 2 février 2014, la Fondation Ateliers d’Art de France et le Muséum national d’Histoire naturelle présentent Noces Végétales, la première exposition parisienne du créateur Tzuri Gueta, au cœur des Grandes Serres du Jardin des Plantes.

Utilisant une matière naturelle issue du silicium associée au textile pour créer des œuvres d’inspiration organique, Tzuri Gueta sublime une nature protégée et contrôlée en proposant un parcours dans les Grandes Serres à la fois réel et rêvé, empreint de symboles.

Pour Tzuri Gueta, la serre devient un laboratoire, une couveuse expérimentale dont les parois vitrées n’imposent qu’une frontière fragile entre l’intérieur et l’extérieur. Ses pièces hybrides, minutieusement réalisées à la seringue dans son atelier, sont surdimensionnées pour habiller un lieu si monumental.

 

Noces Végétales est une expérience visuelle et sensorielle propre à perturber le visiteur qui imaginait admirer une multitude de plantes.

En s’immergeant dans le silence d’une végétation en trompe-l’œil qui bouscule ses perceptions,

il est invité à découvrir la nature autrement, à travers le regard d’un  artiste qui s’approprie à loisir le rôle de « Créateur ».

Ce rideau monumental, qu’il faut franchir comme pour pénétrer dans un autre monde, est un leurre. Ou un demi-leurre puisque c’est le seul endroit de la serre où Tzuri Gueta mêle de longues lianes de silicone à
de véritables branchages. Ces fils où la silicone reproduit des formes végétales imitent si bien la nature qu’ils ne peuvent que susciter le trouble chez le visiteur, et poser la question du vrai et du faux. Pour Tzuri Gueta, si ce portique de vraie-fausse végétation cultive le doute, c’est bien en réponse aux plantes parfaites que l’on produit aujourd’hui et dont les couleurs et les textures sont trop extraordinaires pour ne pas être utopiques et génétiquement modifiées.

Suspendue au-dessus du vide, l’installation en dentelle et silicone s’immerge dans la végétation toujours changeante de la serre.

 

 

Informations pratiques :

• Exposition du 21 novembre 2013 au 2 février 2014
• Grandes serres du jardin des Plantes
• 57 rue cuvier - 75005 Paris
• ouverture : tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h
• Entrée : 6 € Tarif réduit : 4 €

Caressez vos plantes elles pousseront mieux !

Vous savez déjà que vos plantes aiment la musique, qu'il faut les aimer ou au contraire les menacer pour les faire pousser. La très sérieuse revue scientifique BMC Plant Biology vient de publier les étonnants résultats d'une équipe internationale de chercheurs, d’après eux, caresser les feuilles d’une plante l’aiderait à se maintenir en bonne santé !

 

Si l’on frotte délicatement les feuilles d’une plante entre son pouce et l’index, on activerait chez cette dernière un mécanisme de défense inné. Ces caresses inciteraient la plante à augmenter ses défenses immunitaires, ce qui la rendrait plus résistante aux maladies. En botanique, une stimulation tactile porte un nom : on parle de thigmotropisme, c’est-à-dire la réaction spécifique de la plante à un stimulus. Dans ce cas précis, les caresses déclenchent une série de changements internes qui accentuent la perméabilité des feuilles à l’oxygène et leur imperméabilité aux molécules nocives.

Mais cela, il n’est pas nécessaire d’être jardinier ou psy pour savoir que les caresses sont indispensables à l’épanouissement des plus faibles, les plantes, donc, les animaux bien sûr mais aussi et surtout les bébés. Le massage stimule le système nerveux qui se met à produire des endorphines, les fameuses hormones du bonheur !

Alors en passant près de vos plantes, quelques paroles de d’encouragement et quelques caresses !  

L'Aventure des Plantes 1982

Pour ceux qui ne connaitraient pas cette ancienne série ou pour vous qui voulez la revoir, j'ai trouvé l'intégralité des émissions "l'aventure des plantes" ICI sur youtube.

Voici l'épisode N° 13 : Une rencontre au sommet, l'homme et l'orchidée.

 

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo

Cette série éducative destinée à toutes les générations est accessible et claire, c' est une référence pour tous. Réalisé avec un immense soins par Jean-Marie Pelt et Jean-Pierre Cuny en 1982, cette série ne trouve aucun équivalent encore maintenant.  

Connaissez vous les Mosaïcultures de Montréal ?

Depuis maintenant 13 ans, les Mosaïcultures Internationales de Montréal impressionnent les visiteurs par leur beauté. L’édition 2013 se déroule du 22 juin au 29 septembre au Jardin botanique de la ville de Montréal.

Image de André Vandal AV Dezign. Remarquez les spectateurs sur la droite qui donnent une idée de la taille de cette oeuvre.

Comme son site officiel l’explique, « sa mission est de promouvoir l’art des jardins et l’horticulture comme une expression des valeurs du nouveau millénaire et une composante du paysage urbain ».Les œuvres végétales en deux et en trois dimensions de ce concours qui oppose les meilleurs artistes-horticulteurs du monde enchantent le public avec ces nombreuses créations toutes plus époustouflantes les unes que les autres.

Chaque œuvre est soutenue par une structure en acier recouverte de treillis métallique représentant le modèle voulu. La structure est ensuite enrobée d’un filet rempli de terreau dans lequel ont été plantés, manuellement, les végétaux spécialement cultivés pour la mosaïculture. La végétalisation des structures se réalisent en serre au printemps. Les structures florales sont ensuite transportées et montées sur le site choisi lorsqu’elles ont atteint le degré de croissance souhaité. L’œuvre végétale revêt alors sa robe de couleurs pour le grand plaisir de nos yeux !

Images, sauf la première, du photographe Guy Boily.

 

Lien vers le site de photographies Flickr consacré à cette expo où vous trouverez des centaines d’autres photos >> Flickr Mosaïcultures 

Lien vers le site officiel des Mosaïcultures >> Mosaïcultures montréal 2013

Microphotographie d'une feuille d'ortie

Stefan Diller, photographe allemand, est parvenue à développer une nouvelle technique de microphotographie permettant d’observer comme jamais des structures particulièrement complexes appartenant à des insectes et des plantes.

Vue microscopique des poils urticants d’une feuille d’ortie (Urtica dioica)

Entrez dans le monde fascinant de la microphotographie. Cette nouvelle série d’images, a été réalisée par le photographe allemand Stefan Diller, à l’aide d’une technique inédite "Nanoflight" qui permet de visualiser en haute définition des structures particulièrement complexes appartenant au monde de l’infiniment petit. Pour ce faire, Stefan Diller utilise un microscope électronique à balayage amélioré par ses soins. Pour ce faire, il est nécessaire de photographier l’échantillon placé dans le microscope des milliers de fois à l’aide de la caméra.

Les poils de l’ortie agissent comme une seringue. Ils sont dotés à leur extrémité d’une pointe de silice qui permet de pénétrer la peau

En moyenne, pour une court séquence, Stefan Diller compte environ 37 heures de travail. A cela s’ajoute les préparations préliminaires. "C'est très excitant, mais il faut beaucoup de patience pour préparer le spécimen avant qu'il ne passe sous le microscope. Il faut aussi faire une planification très prudente pour décider le parcours de la caméra autour de l'échantillon" explique Stefan Diller. Son travail s’est ciblé pour le moment sur des plantes et insectes. Le photographe espère que la technique Nanoflight finisse par séduire la communauté scientifique et permette sous peu d’illustrer des travaux de recherche. Toutefois, les clichés qu’il réalise sont principalement à destination d’un public non scientifique. Il conclut : "Je veux vraiment ouvrir l'esprit des gens à la beauté du monde microscopique".

Une fois entrée dans la peau, les poils urticants injectent un mélange irritant de substances chimiques

En savoir plus: maxisciences.com 

Copyright © Gentside Découvertes

Des fleurs sur les tombes vieilles de plus de 10 000 ans

La tradition de mettre des fleurs sur les tombes remonterait à plus de 10 000 ans !

Les archéologues israéliens ont découvert environ 12 000 tombes, issues de la société des Natoufiens. Elles prouvent que ceux-ci utilisaient des fleurs comme décoration de leurs tombes. La datation au carbone 14 révèle que les tombes découvertes aux alentours du Mont Carmel sont âgées de 11 700 à 13 700 ans.

Selon l‘étude publiée lundi 2 juillet dernier par l’archéologue et son équipe dans la revue des Annales de l’Académie nationale des sciences, «depuis le Néandertal jusqu’aux Natoufiens», soit une période qui s’étend sur 50 000 ans, «il n’existe aucun exemple de tombes décorées avec des fleurs.

 

Sauge officinale   et   Menthe

Les populations ont peut-être utilisé des fleurs pendant cette période mais «trouver de telles marques de fleurs est vraiment difficile» à cause de la décomposition, ajoute Daniel Nadel.

Les archéologues voient dans l’utilisation des fleurs la preuve que les lieux d’inhumation étaient creusés et recouverts sur les côtés d’une fine couche de boue, une forme de plâtre primitif. Les plantes alignées au fond de la tombe étaient enterrées et les fleurs étaient sûrement choisies tant pour leur beauté que pour leurs odeurs.

Il y a quelques années, 29 squelettes ont été retrouvés sur 15 m2. Des recherches menées récemment ont permis à l’archéologue de confirmer ces conclusions. Les empreintes provenant des plantes retrouvées dans les tombes montrent que celles-ci ont sûrement été de la sauge et de la menthe, ainsi que d’autres plantes aromatiques. Les chercheurs ont pu les identifier grâce à des scanners électroniques.

 

Photo : Académie nationale des sciences.

Sources : Euronews

Quelques jours en Vanoise

Noyus avons passé quelques jours à Pralognan en Vanoise pour admirer la flore qui est magnifique dans cette partie des Alpes.

Des sabots de Vénus tout juste fleuris

Rhododendrons et Pulsatilles des alpes

A cause de la météo très mauvaise ce printemps, la végétation est très en retard et nous avons pu admirer énormément de fleurs.

jeune chamois et Gypaède barbu

Nous avons également pu approcher 2 chamois ( ce qui est très difficile) et vu un superbe Gypaède barbu en plein vol;

Plus d'images sur ma page facebook ICI

La plante verte, prochaine source d’alimentation électrique?

Après avoir dépollué nos appartements, la plante verte, pourrait être notre prochaine source d’alimentation électrique . Les fleuristes vont ils devenir des fournisseurs d'électricité ?

Une boîte comprenant une plante et des bactéries capable d’alimenter certains de nos appareils électroniques ; voila le pari gagné par des étudiants français, récompensés pour leur invention par le prix ArtScience 2013. Cette invention repose sur le principe de la pile à combustible microbienne, également développé par des chercheurs néerlandais.

Olivia Martin, Khalil Jebril, Albane Imbert et Tzy-Lung Stefan Hwang, 4 étudiants chercheurs du Strate College et de Télécom ParisTech avaient pour objectif d’alléger le réseau électrique en alimentant certains appareils par une production d’électricité locale, autonome et naturelle. Objectif atteint pour les 4 jeunes ingénieux suite à la naissance de leur joyau, La livingbox. Cette dernière capte le courant produit par des bactéries consommant de la matière organique introduite dans le pot d’une plante verte, selon le principe de la pile à combustible microbienne. Avec une réalimentation qui varie entre 1 et 2 fois par mois, la livinbox permet de faire fonctionner une box Internet. A l’avenir, elle pourrait produire suffisamment d’énergie pour alimenter d’autres appareils à faible puissance comme un téléphone portable ou un ordinateur. La plante, quant à elle, permet de drainer l'eau issue de cette réaction.

Face à la surproduction d’appareils électriques, “source de surconsommation et de gaspillage dans les pays développés, la livinbox pourrait, selon les étudiants, réduire de 10% le montant des factures d’électricité. À terme, elle pourrait, toujours selon les créateurs, “apporter une solution électrique d’appoint pour certains déserts énergétiques à travers le monde”.

En 2012, les chercheurs Marjolein Helder et David Strik ont présenté un autre système de pile microbienne, alimenté par le glucose issu de la photosynthèse des végétaux. Ces chercheurs de l’université de Wageningen développent ce projet depuis 2009, au sein de Plant-e, qu’ils ont crée eux mêmes. D’un point de vue technique, leur création repose sur un processus qui génère 0.4 watt par mètre carré de culture, sans altérer la croissance des plantes. Dès 2015 les deux ingénieux espèrent faire fonctionner leur nouvelle énergie à grande échelle. Pour réaliser cela, et selon leurs estimations, un toit végétal de 100m² devra produire 3.2 watt/m ² afin d’assurer les besoins énergétiques d’une habitation.  

Sources : developpement durable.com

Les nuits féeriques de Nantes

À partir du 28 juin et chaque vendredi jusqu’au 6 septembre 2013 (jusqu’à minuit), les nuits féeriques de Nantes reviennent.

A l’occasion des nocturnes estivales dès 23 heures, les visisteurs pourront admirer une mise en lumière des allées et de certains lieux du Jardin des plantes, un spectacle vraiment magique !

Une nuit féerique est prévue le samedi 14 septembre dans le cadre des Journées du patrimoine.

Entrée libre et gratuite.

 

Sources photos MANAUS jardins.nantes.fr

Beauté de la pollinisation

Aujourd'hui, des fleurs avec ce beau document : Beauté de la pollinisation

Cette vidéo a été diffusée lors de la conférence TED en 2011, avec des scènes de "Wings of Life", un film sur la menace pour les pollinisateurs essentiels qui produisent plus d'un tiers de la nourriture que nous mangeons. La danse d'amour entre les fleurs et séduisante pollinisateurs soutient le tissu de la vie et est l'événement clé de voûte mystique où l'animal et le monde des plantes se croisent qui font tourner le monde.

N'oubliez pas de mettre en plein écran avec le son !

 

Les arbres les plus beaux du monde

Après nous avoir présenté les arbres les plus vieux du monde, voir ICI, voici les arbres les plus beaux du monde par le site "regard sur le monde"

Une photo magnifique pour un hêtre qui ne l’est pas moins : le hêtre de Ponthus. Si vous ne connaissez pas la forêt de Brocéliande en Bretagne, allez la découvrir d’urgence. Vous pourrez y faire de superbes randonnées en compagnie de conteurs passionnés, et si vous êtes attentifs, vous pourrez apercevoir quelques Korrigans cachés dans les ombres des grands arbres.

Les magnifiques Baobabs de Grandidier de Madagascar, malheureusement classés espèce en danger d’extinction.

 

Le Dragonnier de Socotra (Dracaena cinnabari) est un arbre endémique de l’île de Socotra. C’est l’une des espèce de dragonnier qui produit une résine appelée sang-dragon récoltée une fois par an et servant dans certaines médecines traditionnelles. Ces dragonniers de Socotra souffrent actuellement d’un manque de renouvellement qui serait dû non pas aux récoltes de résine, ou au pâturage mais à un assèchement général du climat de l’île.

Sources images et textes :regard sur le monde

 

Les plantes disposent-elles d’une forme d’« intelligence » ?

René TRÉGOUËT, Sénateur Honoraire, Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat vient de publier sur le site Recherche & Technologie Flash un article très complet : Les plantes disposent-elles d’une forme d’« intelligence » ?

 

L'auteur nous rappelle les principales découvertes scientifiques que je vous résume brièvement :

• 1983, des érables émettent des signaux chimiques, 
• 1988 des plantes émettent des molécules volatiles qui attirent l'acarien prédateur, 
• 1990 lorsque les des plants de maïs sont attaqués par des chenilles, ils produisent des composés volatiles qui attirent les guêpes qui détruisent leurs œufs, 
• 1995 des plants de tabac produisent un composé chimique qui ne détruit que les jeunes chenilles parasites, 
• 2012 les plantes étaient capables d’échanger des signaux de détresse par le biais de leurs racines, 
• 2013 des chercheurs de l’Inra font une autre nouvelle découverte surprenante : pour rester droites, les plantes ne sont pas seulement capables de percevoir leur inclinaison par rapport à la gravité, elles savent également évaluer leur propre courbure, 
• enfin, encore plus étonnant, d'autres plantes, comme le maïs, seraient sensibles à certains sons et à certaines fréquences sonores.

Et il conclut : « A la lumière de ces fascinantes découvertes, on voit donc que, s’il est sans doute excessif, dans l’état actuel des connaissances, de parler « d’intelligence végétale », il existe à coup sûr une capacité adaptative des plantes qui semble s’appuyer sur différents modes de perception sensorielles qui vont bien au-delà de ce qu’on pouvait imaginer, il y encore trente ans.... »

Si, comme moi, vous êtes intéressé par ces fascinantes découvertes, lisez l'article intégral ICI.

Comme je l'écris à chaque fois la nature n'a pas fini de nous surprendre !

 

Découverte sur la fleur de jonquille et sa trompette

 La jonquille est l'une des rares fleur avec un «effet couronne», une structure appelée aussi «trompette». Une nouvelle recherche suggère que la couronne n'est pas une extension des pétales comme on le pensait auparavant, mais elle est un organe distinct partageant l'identité génétique avec les étamines, les organes reproducteurs produisant le pollen.

 

L'origine de la couronne a longtemps été un sujet de débat en botanique, et dans les années 1930 la botaniste Agnes Arber a affirmé que c'était une extension à partir des pétales. Pourtant, en étudiant le développement de la couronne et de l'information génétique, cette nouvelle étude a montré qu'elle est en fait liée aux étamines.

Le Dr Robert Ecosse, de l'Université d'Oxford a dirigé la recherche, il a été soutenu par ses collègues de l'Université de Harvard, aux États-Unis et de l'University of Western Australia. L'étude est publiée en ligne dans le Journal des végétaux .

En étudiant le développement des fleurs de jonquilles, les chercheurs ont constaté que la couronne commence à se former après les autres parties de la fleur. "Cela montre que la couronne ne pouvait pas être une simple modification soit de pétales soit des étamines,» explique le Dr Ecosse. "Comme il se développe indépendamment de l'autre, il est plus précisément décrit comme un organe distinct."

Les différentes parties de fleurs de jonquille sont situées sur une petite coupelle en forme de plate-forme dite "hypanthium '.

Les chercheurs ont analysé l'activité génétique dans toutes les parties de la fleur et ont constaté que la couronne était génétiquement semblable aux étamines et à l'hypanthium, mais pas avec les pétales.

Sources universté d'Oxford via sciencedaily.com 9 mars 2013

Un article dédié aux jonquilles sur le mag de Flora

Les orchidées utilisent des parfums

Pour accroître les chances d'être pollinisées, les orchidées utilisent différents parfums.

C'est ce que nous montre cette vidéo : Elles attirent les insectes avec une odeur, puis une fois pollinisées, elles les repoussent avec une autre odeur, étonnant non ? 

Ruse chez les orchidées 

Ma conclusion habituelle : la nature n'a pas fini de nous étonner !

Le pouvoir des plantes, partie 3

Troisième et dernièrer partie de la vidéo "le pouvoir des plantes"

Le pouvoir des plantes 3 sur 3 par gokiburichan  

Les insectes et les plantes carnivores, des gros plans, des images accélérées, très impressionant ! 

La nature est vraiment formidable ! Elle déploie des astuces et des techniques très sophistiquées.

Marie Anne Chazel jury au "Goncourt" des jardiniers

Si les livres de jardin devaient avoir un « Goncourt », ce serait le Prix Redouté. Décerné une fois par an durant la Fête des jardiniers au Château de Lude, dans la Sarthe, il rassemble des personnalités venues de tous les horizons artistiques autour d’une même passion : le jardinage ! Parmi celles-ci, l’actrice Marie-Anne Chazel.

Objectif de cette compétition soutenue notamment par l’Institut Jardiland : récompenser les meilleurs ouvrages de botanique parus dans l’année en langue française. Pour cela, le château accueille dans ses jardins un jury pour le moins éclectique. Autour de la directrice des rédactions de Rustica, Martine Gérardin, et l’ancien conservateur des jardins du Luxembourg, Jean-Noël Burte, des botanistes, paysagistes, architectes, décorateurs… Ainsi que des personnalités plus populaires, comme le producteur Jean-Louis Remilleux et surtout la comédienne Marie-Anne Chazel, qui assume son rôle de jury depuis le premier jour.

" Le nez dans les plantes, explorant les.... " la suite ici

Le palmarès 2012

• Le Prix Pierre-Joseph Redouté 2012 est attribué à Hugh Johnson pour son ouvrage Arbres, paru aux éditions Delachaux et Niestlé.
  • Autres lauréats, 
• Dominique Cousin et Franck Boucour pour La Taille de transparence chez Ulmer, 
• Jorn de Précy avec Le Jardin perdu (Actes Sud), 
• Guillaume Eyssartier et son Guide des fous de nature (éditions Belin).
• Avec Ecorces, galerie d’art à ciel ouvert (éditions Ulmer), Cédric Pollet – que nous avons récemment reçu dans Le Mag de Flora – décroche le Prix Coup de cœur ainsi que le Prix du public 2012. (Lire notre interview de Cédric Pollet dans la rubrique Livres Fleurs.)

 

Sources : le mag de flora Interflora

Musique de la nature par Diego Stocco

Voici une nouvelle vidéo du musicien Diego Stocco ( voir ici son bonsaï musical) . Ce nouveau morceau, musique de la nature, est créé avec l'aide d'arbres et d'un archet, l'écorce, des noix de coco, les abeilles, les amandes, écorces d'orange, riz et autres objets naturels. Ce gars-là peut faire de la musique à partir de rien !